Il existe un gradient continu entre les différents taxons que nous regroupons dans D. majalis S.L., allant du plus trapu (D. majalis subsp. alpestris) au plus élancé (D. traunsteineri). Dans le département, la présence du taxon pour l'instant nommé D. angustata complexifie la chose puisqu'il se situe morphologiquement au beau milieu de cette variabilité. La subsp. alpestris nous semble constituer un écotype d'altitude. Le découpage actuel admis par les spécialistes du genre parait quel que peu exagéré et semble faire complètement abstraction des conditions stationnelles, pourtant si importantes en montagne.
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