Le territoire de ce secteur est compris entre 1180 et 3300 m d’altitude. Le Queyras occupe le bassin versant du Guil qui prend sa source à la montagne du Viso. Il constitue une région naturelle bien délimitée et relativement isolée qui n’est accessible en hiver que par les gorges du Guil. Le climat y est ensoleillé et relativement sec, l’arête frontière et la région du Viso étant plus arrosées grâce à la lombarde.
La partie ouest du secteur correspond aux massifs calcaires profondément entaillés par les gorges du Guil et la combe du Queyras. Le relief y est très pentu, rocheux, les pelouses y occupant une surface peu importante. Le Pin sylvestre y est répandu, relayé par le Pin à crochets aux altitudes élevées. Le Mélèze est présent mais moins dominant que sur la zone est du secteur. Cette zone orientale est le domaine des schistes lustrés. Le relief y est plus doux que dans la zone calcaire, prairies et pelouses y occupant une grande surface jusqu’à l’altitude de 3000 m. L’essence dominante est le Mélèze, localement associé au Pin cembro. Les sapins et les épicéas y sont rares. Le Pin sylvestre et le Pin à crochets sont présents sur certains adroits.
A basse altitude, en rive droite du Guil, à l’adroit, la lande à Genévrier sabine occupe une grande surface alternant avec les pelouses sub-steppiques à Fétuque du Valais. C’est le domaine de l’Astragale queue de Renard très répandu de l’Ange Gardien à Ristolas.
La pelouse à grande Fétuque trouve dans le Queyras son optimum écologique. Le remplacement de la fauche par le pâturage suite à la déprise agricole a enclenché une dégradation aujourd’hui bien visible de cette pelouse initialement très riche.
Grâce à l’étagement en altitude et à la diversité des expositions et des substrats, la flore du Queyras reste néanmoins très riche avec un nombre important d’espèces endémiques rares.
Une activité agricole se maintient, tournée vers l’élevage bovin laitier de la race tarine, le lait étant valorisé par la transformation en fromage. Mais le tourisme reste l’activité principale de ce secteur, tourisme de nature surtout. Les stations de ski ont su garder un caractère familial et des tailles réduites permettant une gestion locale.
De multiples randonnées sont possibles dans le cadre magnifique de cette région au ciel lumineux et aux paysages aussi divers que merveilleux.
En partenariat avec la DREAL P.A.C.A, le Conservatoire Botanique National Alpin, le Parc National des Écrins, Arnica Montana
et avec le soutien financier de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur